La rabiole est employée par l’homme depuis des temps immémoriaux, mais il est difficile d’en retracer l’origine exacte parce qu’on ne l’a pas distingué du rutabaga. On le retrouve à l’état sauvage encore aujourd’hui dans le bassin méditerranéen, l’Europe et jusqu’en Sibérie. Les Grecs et les Romains l’ont employé comme plante légumière et fourragère. Moins nutritive que le rutabaga, la rabiole est cultivée comme légume printanier.
On consomme la rabiole crue en crudité, cuit à la vapeur, en purée, en ragoût, en potages ou sautée. On le prépare aussi en lactofermentation. Les fanes de rabiole cuites à la vapeur sont succulentes et nutritives.
La rabiole se conserve longtemps au réfrigérateur dans des sacs perforés ou entrouverts.
Il contient du bêta carotène, les vitamines B5, B6, C et PP, du phosphore, du potassium, du soufre, du calcium, du magnésium, du fer, du cuivre, de l’iode et du zinc.
On le dit antiscorbutique, diurétique, laxatif, pectoral, rafraîchissant et bénéfique pour l’acné et l’eczéma.
Navet et prévention du cancer
Dans de très nombreuses enquêtes nutritionnelles, une consommation régulière de légumes crucifères - choux, mais aussi navet et rutabaga - apparaît corrélée avec une incidence moindre de cancers (notamment pulmonaires, digestifs et du sein).